Diplômée de Mise en scène de l’E.N.S.A.T.T, titulaire d’un Master en Esthétique et Philosophie de l’art et d’un Doctorat en Études théâtrales de la Sorbonne, Stéphanie Lupo s’est formée comme actrice et à la mise en scène, avec le metteur en scène russe Anatoli Vassiliev sur qui elle a publié son premier ouvrage (Anatoli Vassiliev, Au Coeur de la pédagogie théâtrale, rigueur et anarchie). Elle a poursuivi son parcours en tant qu’auteure et artiste de la scène situant son travail aux croisements entre théâtre, performance et écriture scénique contemporaine, intéressée particulièrement aux questions d’ordre philosophiques qui évoquent l’être humain dans sa vie intérieure et dans son rapport au monde. Elle montre ses pièces performances en France et en Europe, travaille comme interprète et performeuse, mène des recherches théoriques qui nourrissent son travail de création et font l’objets d’écrits et conférences (Art-action, Origines de la performance, Le théâtre comme lieu de connaissance dans le théâtre russe et polonais, L’acteur hors limites dans le théâtre de Grotowsky, Lupa et Warlikowski…). Elle donne de nombreux ateliers internationaux autour de la figure du performer et de la notion d’acte de l’acteur. Depuis 2014, elle assure la Direction artistique et la coordination pédagogique d’un nouveau programme dédié à la recherche et à la création performative, C.A.S Théâtre Performance Contemporary live arts au sein de l’Accademia Dimitri en Suisse. Au cœur de son travail se trouve la notion d’acte nécessaire et authentique, l’idée d’engagement de l’artiste qui prend la parole sans filet et cherche à célébrer le surgissement de la vie, dans une quête de vérité sans relâche et compromis. En 2015, son texte Je veux parler de la jeunesse qui tombe est publié à l’Arche éditeur. Nomade pendant des années, elle vit aujourd’hui à Paris.
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