|PROJET PENTHESILEE BASSAM © Catherine Boskowitz|PROJET PENTHESILEE BASSAM © Catherine Boskowitz|PROJET PENTHESILEE BASSAM © Catherine Boskowitz
« Je vis dans le Morvan et à Paris, travaille en France, en Haïti, au Congo et au Moyen Orient, voyage en Europe. A l’intérieur de ce mouvement, de ces allers et retours, je trouve la cohérence de ma recherche et construis avec mon équipe, un travail de création où le théâtre occupe une place essentielle. Témoin de nombreux événements sociaux et politiques qui secouent la planète ces vingt dernières années, c’est au théâtre que je m’attache à tisser le lien entre Art et Société, à questionner l’époque contemporaine par l’écriture du plateau. »
Catherine Boskowitz sera en résidence à La Cité en fevrier- mars 2014. Cette résidence fera suite à trois premiers temps de recherche :
-en Côte d’Ivoire/Abidjan/Grand Bassam, pour travailler sur le Projet Penthésilée avec un groupe de femmes artistes africaines (venues de plusieurs pays), dans le cadre de « Femmes en scène », formation dirigée par Ablas Ouédraogo,
-en Haïti/Port au Prince, pour travailler sur le Projet Penthésilée pour un chantier dramaturgie/recherche/théâtre (organisé par le dramaturge et écrivain Guy Régis Junior) avec huit comédiennes haïtiennes dont certaines pourraient faire partie de la distribution finale,
-au Nicaragua/Managua, pour travailler sur le projet Penthésilée avec la réalisatrice de films Florence Jaugey/Pinéda, avec laquelle Catherine Boskowitz compte mener une collaboration tout au long de la conception et du montage du spectacle,
et à une résidence au Cent Quatre à Paris en janvier 2014.
Le travail sera présenté lors de la Biennale des écritures du réel#2 en avril 2014 et suivi d’un rebond au Festival Hybrides à Montpellier.
« Le spectacle final sera monté à partir de la matière surgie de ces chantiers. Je reste sur l’idée que le texte de Kleist «Penthésilée» sera joué en très grande partie. Il s’agira donc pour ma mise en scène « d’ouvrir » la représentation et que surgissent dans ces failles, ces interstices, des moments de « réel », de présent, via les acteurs ou via images, son ou performance plastiques. L’escale lors de la Biennale des écritures du réel est d’une grande importance pour moi, parce qu’elle correspond parfaitement à ma démarche artistique : frotter la fiction au réel dans la forme même du théâtre. »
Catherine Boskowitz