© Olivier Balladure
De la France à la Russie, de l’Ouganda à l’Iran – en passant par la Bulgarie, l’Afrique du Sud, le Cameroun, la Grèce, le Brésil, la Roumanie, la Corée du Sud, les Pays-Bas – Ogres dresse un état des lieux de l’homophobie et d’une discrimination qui exclut socialement, qui tue directement ou indirectement, qui existe sous toutes sortes de formes et dont toutes les formes provoquent douleurs et souffrances. Dans ce voyage au coeur de l’homophobie, aujourd’hui dans le monde, on suit comme un fil rouge, l’histoire de Benjamin, torturé et laissé pour mort dans un bois de Normandie, jusqu’au procès qui condamne ses agresseurs. Le long de ce chemin, il est accompagné par Yoan, jeune militant LGBT qui lui apporte soutien
et écoute. Au milieu de l’horreur, de la torture et de l’incohérence, sous la croûte des plaies, ce qui n’est jamais éradiqué, tué ou étouffé, c’est l’amour – celui d’Eshan et d’Ali, condamnés à mort en Iran – c’est l’espoir – celui de Tara, jeune Ougandaise en procédure de demande d’asile aux Pays-Bas – c’est le courage – celui de Luka, lycéen russe de la ville de Sotchi.
Texte et Dramaturgie Yann Verburgh
Mise en scène Eugen Jebeleanu
Scénographie Velica Panduru
Avec Gautier Boxebeld, Clémence Laboureau, Radouan Leflahi, Ugo Léonard, Claire Puygrenier
Création sonore Rémi Billardon
Création lumière et régie générale Sébastien Lemarchand
Régie lumière et plateau Nina Tanne
Administration et production Eva Manin
Production Compagnie des Ogres