La violence de nos rêves

proposition de Jérôme Richer 

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LA VIOLENCE DE NOS RÊVES © Pusti & Ramo

La violence de nos rêves est la première étape d’une nouvelle création sur la question de l’autofiction et de l’engagement de l’individu dans la vie comme dans l’art.

Que reste-t-il de l’idée de révolution ? Comment affirmer un discours divergent du discours majoritaire ? La violence de nos rêves est un «dialogue» imaginaire entre Ulrike Meinhof, intellectuelle engagée de l’Allemagne post seconde guerre mondiale – qui basculera progressivement dans la lutte armée au sein de la RAF (Fraction Armée Rouge) – et un homme d’aujourd’hui, d’à peu près 40 ans, qui n’a plus l’énergie de la jeunesse, mais refuse de renoncer à la construction d’un monde différent.

Sur scène, trois personnes, deux musiciens, Vincent Bertholet (des groupes l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp et Hyperculte) et Simone Aubert (de Massicot et Hyperculte), respectivement à la contrebasse et à la batterie, et l’auteur-metteur en scène Jérôme Richer.


Jérôme Richer est né en 1974. Il vit et travaille en Suisse. Il suit d’abord une formation universitaire en droit, puis après un détour par l’éducation spécialisée, il se dirige vers l’écriture théâtrale et la mise en scène. Jérôme Richer se nourrit du réel pour écrire ses textes et construire ses spectacles. Son travail est proche du théâtre documentaire. Il a notamment écrit et mis en scène La ville et les ombres en 2008 sur l’évacuation du squat Rhino à Genève, Une histoire suisse en 2010, regard subjectif sur l’histoire de son pays ou encore Je me méfie de l’homme occidental (encore plus quand il est de gauche) en 2011 sur la bonne conscience occidentale. En 2011, il fonde, avec quatre autres auteurs suisses, le collectif « Nous sommes vivants », avec lequel il participe en 2013 au 30e festival des Francophonies dans « Les auteurs passent à l’acte ». En 2015, il crée au Théâtre du Grütli à Genève son texte le plus long et le plus ambitieux à ce jour, Tout ira bien, sur nous et les Rroms, Gitans, Manouches, Sintis, Tsiganes.
Jérôme Richer est en résidence au Théâtre Saint Gervais Genève depuis 2009.

Collaboration artistique Marcela San Pedro
Administration Maël Chalard
Production Compagnie des Ombres (Suisse)
Soutien Pro Helvetia, fondation suisse pour la culture

Infos pratiques

Théâtre La Cité
samedi 5 mars à 18h
Durée: 1h15

Tarifs : 8€ – 6€ – 4€

PROPOSITION THÉÂTRE LA CITÉ
EN PARTENARIAT AVEC LES FRANCOPHONIES EN LIMOUSIN

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A suivre à l’issue de la représentation :

Rencontre et échanges avec Jérôme Richer, Julien Mabiala Bissila et Stéphanie Lupo sur cette question centrale aux écritures du réel : la non séparation entre les actes d’écrire, de jouer, de mettre en scène

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