Elle écrit une thèse en Arts du spectacle sur « Le théâtre dans les camps staliniens ».
Au théâtre, elle collabore avec le collectif Sentimental Bourreau de 1996 à 2001. Elle travaille aussi comme comédienne, traductrice de russe et assistante à la mise en scène. Lauréate de la Villa Médicis Hors les murs. Elle fonde en 2001 la compagnie Mabel Octobre au sein de laquelle elle crée le plus souvent ses propres textes et des spectacles selon le double axe de l’investigation et du multimédia :
– Desesperanto, spectacle interactif multimédia, 2002
– Matériau Goulag, lecture, concert, 2003
– Qui ne travaille pas ne mange pas, revue de théâtre au Goulag, 2004
– Ce que j’ai vu et appris au Goulag, exercice de mémoire d’après les entretiens de J. Rossi, 2005
– La folie de Janus de Sylvie Dyclo-Pomos, hommage aux disparus du Beach de Brazzaville, 2006
– Qui a tué Ibrahim Akef ?, rêve de danse orientale, 2007
– Vous en rêvez (Youri l’a fait), chronique épique du premier homme cosmique, 2007
– Corps de Femme 1 – le marteau, portrait de Kamila Skolimowska, 1ère championne olympique de lancer du marteau, 2008
– Même pas morte, histoire d’une enfant de la guerre, 2010
– Oxygène d’Ivan Viripaev, (version africaine), 2010
– Corps de femme 2 – le ballon ovale, portraits de joueuses de rugby, 2010
– Le risque zéro, ça n’existe pas, d’après In Situ de Patrick Bouvet (spectacle en russe), 2011
– Corps de femme 3 – les haltères, d’après le portrait de Nurcan Taylan, haltérophile turque, 2012
– Civilisation XX, exposition-spectacle (spectacle en russe), 2013.
– Je suis moi, spectacle à domicile, 2013.
– Année Zéro, d’après Blackout de Nanni Balestrini, 2014.
– Les enfants de la terreur, le choix de la lutte armée, 2014.
– Corps de femme – sportives suisses, exposition 2014, film, 2015.
– La bonne distance, théâtre à domicile, 2015.
– La guerre de mon père, 2015.
– Les siècles obscurs, concert-performance, 2016
– Je passe, théâtre-performance, 2017.
Elle dirige depuis 2017 l’atelier des artistes en exil.
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- Judith Depaule