Sur le plan professionnel, investir une activité qui fait sens demeure, pour beaucoup d’entre nous, le levier incontournable d’un rapport positif à l’autre et le point d’appui d’une contribution au « vivre ensemble ». En cette période, de nombreuses personnes sentent une zone d’inconfort entre un « ancien système », les discours institutionnels de retour à l’emploi, les formes classiques d’organisation du travail… et ce que nous pourrions inventer d’autre.
Un jour, une affiche dans la rue racontait : « Il n’y plus d’emploi ? Tant mieux, j’ai plein de choses à faire ! ». À faire avec les voisins pour créer une coopérative d’achat, à faire pour monter une crèche collective, à écrire pour raconter la vie d’un migrant aux portes de l’Europe, etc…
Comment procédons-nous pour vivre, assumer, aménager ces zones d’inconforts entre activités qui ont du sens, emploi et revenus, à une époque où les logiques publiques et privées ne résonnent pas avec nos besoins ? Quelles sont les sensations, voire les peurs, qui nous traversent dans ces situations de déséquilibres ? Comment relier ces expériences « individuelles » pour en faire des terreaux d’innovation collectifs ? Chaque participant sera invité à contribuer, par son expérience personnelle à une mise en perspective partagée des enjeux qui nous animent.