Boualem Sansal est écrivain, il vit à Boumerdès près d’Alger. Esprit libre et farouchement contre toute forme de totalitarisme, son travail littéraire revisite, décortique, retrace, dénonce ce qui compose l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui.
Boualem Sansal s’oppose aux fictions officielles qui asservissent le peuple, et au plus proche de la réalité, il dit sa rage contre la violence des dogmes religieux et politiques sur les parcours de vie – lui-même ayant été victime de la censure pour deux de ses titres et limogé de son poste dans l’administration à Alger.
Avec des personnages qui ont existé, dans son dernier titre paru, Rue Darwin, Boualem Sansal écrit le récit d’une famille aux prises avec l’histoire de l’Algérie. Une famille qui ressemble à la sienne, dans une rue dans laquelle il a vécu enfant, à proximité du domicile d’Albert Camus – son livre le plus personnel écrit 3 mois après la mort de sa mère. Il reçoit en juin 2012 le prix du Roman arabe pour ce livre.
En 2011, Boualem Sansal a reçu le prestigieux Prix de la Paix des libraires allemands.
En 2013 l’Académie française lui décerne le grand prix de la francophonie
Il obtient en 2015 le grand prix du roman de l’ Académie française pour son roman 2084 La fin du monde publié chez Gallimard. Ce roman de science-fiction crée un monde fondé sur l’amnésie et la soumission à un dieu unique. Inspiré de 1984 d’Orwell, le pouvoir religieux extrémiste a lancé une nouvelle langue, l’abilang.
Boualem Sansal, est auteur de plusieurs romans, chez Gallimard dont :
Le serment des barbares en 1999 – Prix du premier roman ;
Poste restante : Alger en 2006 ;
Le village de l’Allemand en 2008 – Grand Prix RTL-Lire, le Grand Prix SGDL du roman et le Grand Prix de la francophonie 2008