PING PANG QIU © Gerardo Sanz
Un acte d’amour transformé en rébellion
« Mon premier objectif était de parler de mon amour pour la Chine, mais l’expérience vécue avant et pendant les répétitions m’a conduite à parler de l’extermination du monde de l’expression. Nous sommes partis de la « Ping-Pong Diplomacy » (un exemple d’hypocrisie politique entre la Chine et les États-Unis dans les années soixante-dix, une façon de faire cohabiter la diplomatie et la barbarie de la Révolution culturelle chinoise) pour en arriver au totalitarisme dans le sport. En Chine, les autorités sportives ont imposé à leurs joueurs des codes de conduite très stricts, qui s’appliquent même à leurs relations les plus intimes. C’est parce que j’aime la Chine que j’avais besoin de parler de tout ce qui anéantit la Chine. Ping Pang Qiu est finalement devenu un documentaire. Nous avons été confrontés à la violence d’un régime autoritaire qui a étendu sa répression jusqu’à une salle de répétitions à Madrid, par le biais de fils invisibles et incompréhensibles. Le verbe s’est fait chair. Cette pièce ne pouvait être qu’un documentaire. Qui est, à son tour, un acte d’amour, transformé en rébellion.»
Angélica Liddell
- Texte, mise en scène, scénographie et costumes : Angélica Liddell
- Lumière : Carlos Marquerie
- Son : Antonio Navarro
- Avec Fabián Augusto Gómez Bohórquez, Lola Jiménez, Angélica Liddell, Sindo Puche et le chien Pougnou Production : Atra Bilis Teatro / Iaquinandi S.L.
- Coproduction : Comédie de Valence Centre dramatique national Drôme-Ardèche, Festival Temporada Alta 2012
- Ce spectacle a été présenté lors du Festival IN d’Avignon 2013.
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Sortir
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Dans le cadre de la Biennale des écritures du réel, la madrilène se frotte jusqu'au sang à la Chine d'aujourd'hui.
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China, mon amour
le 01/04/2014
Zibeline no73
Au début je voulais juste raconter une histoire d'amour'. Pour ce faire, Angélica Liddell et trois de ces fidèles comédiens s'installent autour d'une table de ping-pong. Car l'objet de cet amour n'est pas un être, mais un pays : la Chine.
Laurence Perez
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La Provence
La Biennale des écritures du réel continue et invite à un second temps fort autour des femmes : Wonder Women.
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